Minuit vient de sonner à l’horloge voisine
Faits divers
Crime d'Endoume
Bouches-du-Rhône - Marseille
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Présentation
- Langue : Français
- Auteur : Non renseigné
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Editeur :
- Nom : Non précisé
- Adresse :
- Commune : Inconnue
- Localisation : Coll. particulière
- Timbre : - Timbre non nommé -
- Nombre de couplets : 4
- Refrain : Non
- Date : 1908
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Commentaires :
Texte noté en 1958 par Roland Lemesle dans son cahier de chansons sous le titre « La chanson du bagnard », et chanté par lui en 2011, à Fécamp (Collecte transmise par Michel Colleu et l’OPCI – Merci à eux).
Cette complainte a été recueillie en plusieurs lieux (Haute-Normandie, Auvergne, Guadeloupe), sous différentes versions. Elle semble relever du fonds ancien des complaintes de tradition, évoquant un crime symbolique, inspiré ou non d’une histoire vraie, et où le criminel prend la parole. Toutefois, l’insertion ici de patronymes – Clémenceau, Desmoulin, Plésière – semble indiquer que le texte ait été amendé pour « coller » à une affaire réelle. La version recueillie dans le Cantal nomme Marie Astier la maîtresse du criminel qui s’exprime.
Cette complainte a également été réutilisée pour chanter le souvenir de la famille Mozzone, résistants varois exécutés en 1943 (voir : http://www.var39-45.fr/repression/steles/mozzone.html).
- Lien : https://complaintes.criminocorpus.org/media/img/2021/03/11/CC1178.jpg
- Etat : intégrale
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Faits divers
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Crime d'Endoume
- Date : 1907
- Résumé : Le 17 août 1907, le père Dejean, retraité du P.-L.-M., âgé de 78 ans, est assassiné chez lui rue Durbec, quartier d’Endoume (Marseille, 7e arr., Bouches-du-Rhône). Les auteurs du crime sont de tout jeunes gens : Augustin Camajore dit Camoin, 20 ans, Joseph Mimart, 19 ans, Victor Odiscalco, dit Galline, 18 ans, et Joseph Reysson, dit Chouchou. En outre des assassins, la police arrête aussi le recéleur Léonce Dulac et la maîtresse de Camoin, Marie Astier, à peine âgée de 17 ans – patronyme identique à celui cité dans la version cantalienne. Le 4 juillet 1908, Camajore est condamné à mort et Mimart à perpétuité. Marie Astier est placée en maison de correction jusqu'à sa majorité. Le cas de Camajore est défendu par ses avocats, Me de Saboulin et Duverger, mais également par le sénateur des Bouches-du-Rhône, M. Flaissières – proche de « Plésière » cité dans la complainte. À l'époque de la demande de grâce, Georges Clemenceau est président du conseil. Le Desmoulin évoqué – s’il n’est pas de Saboulin déformé – pourrait être un journaliste du Gaulois, qui écrit un article sur les errements du président Fallières, au départ graciant systématiquement, puis refusant de le faire... Finalement Camajore est gracié le 22 janvier 1909.
- Lien résumé : https://www.retronews.fr/journal/le-petit-provencal/04-jul-1908/677/3139467/2
- Département : Bouches-du-Rhône
- Commune : Marseille
- Adresse : Impasse Marius Durbec
- Type : Crime crapuleux
- Genre : homme(s)
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Timbre
- Titre : - Timbre non nommé -
- Origine : N/A
- Date : N/A
- Type : inconnu
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Fichiers