Les assassins Baillet & Dutilleul, les deux bandits surnommés La terreur du Nord
Faits divers
La terreur du Nord
Nord - Berck
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Présentation
- Langue : Français
- Auteur : Non renseigné
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Editeur :
- Nom : Librairie de L. Hayard
- Adresse : rue des arts, 3
- Commune : Lille
- Localisation : BNF, Chansons sur des assassinats – GR FOL WZ 90
- Timbre : La digue digue don
- Nombre de couplets : 9
- Refrain : Non
- Date : 1891
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Commentaires :
'Air connu', mais 'La digue la digue' à chaque couplet.
- Lien : https://complaintes.criminocorpus.org/media/img/2019/03/06/CC0210.jpg
- Etat : intégrale
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Faits divers
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La terreur du Nord
- Date : 1888
- Résumé : François-Onésime Baillet 26 ans, ouvrier boucher, tueur récidiviste - cinq victimes certifiées. Le 24 juillet 1888, dix jours après avoir quitté la prison de Loos où il venait d'être emprisonné pour vol pendant deux ans, il étrangle Mlle Coppin, sage-femme à Berck pour la voler. Dans la nuit du 21 au 22 août 1888, à Fouquières-les-Béthune, il tue à coups de serpe le curé Devilly. Après un nouveau séjour en prison, libéré en septembre 1890, il étrangle dans son lit, à Ronchin, le 23 septembre, la vieille Mlle Dellevoye. Le 11 novembre suivant, il attaque le presbytère d'Ascq, armé d'une bouteille. Il blesse gravement le père Dillies et brise le crâne de sa bonne, Rosine Maréscaux. Le 28 décembre 1890, il cambriole le presbytère de Merlimont et tue la vieille mère du curé, la veuve Cauwel, en lui mettant la tête dans la cheminée. Chaque crime s'accompagne de vol d'argent, de bijoux ou de nourriture - parfois, le tueur prend le temps de se restaurer sur place ! Le complice des trois derniers crimes, Louis Dutilleul, est condamné à perpétuité. Guillotiné le 28 août 1891
- Lien résumé : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5829004x/f316
- Département : Nord
- Commune : Berck
- Type : Crimes en série
- Genre : homme(s)
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Timbre
- Titre : La digue digue don
- Origine : Théâtre de la Foire
- Date : N/A
- Type : Chanson sans refrain
- Equivalences : "La digue digue don" : chanson-type 11816 de Patrice Coirault "La fille d'un capitaine et sa fontaine bordée de laine". Il donne comme titre d'une référence ancienne (Ballard 1698) : "La belle diguedi" ; au Théâtre de la Foire 1724, c'est "Ma belle diguedon". Les chansons sur ce timbre, fin XIXe et début XXe, l'appellent soit "La digue digue don", soit "La diguedondaine". Salabert, dans son catalogue de "Vieilles chansons de France" 1937, l'appelle "Aux oiseaux". [Informations données par Catherine Perrier - Merci à elle]
- Voir le timbre
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Fichiers