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Présentation
- Langue : Français
- Auteur : Non renseigné
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Editeur :
- Nom : Léon Baudot - 1
- Adresse : 20, rue Domat
- Commune : Paris
- Localisation : Coll. J.F. « Maxou » HEINTZEN
- Timbre : Fualdès
- Nombre de couplets : 17
- Refrain : Non
- Date : 1888
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Commentaires :
Publié entre le jugement du 3 mars 1888 (le jugement est reproduit au dos du canard) et l'appel de Daniel Wilson, un mois plus tard.
- Lien : https://complaintes.criminocorpus.org/media/img/2020/12/19/CC1163.jpg
- Etat : intégrale
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Faits divers
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Affaire des décorations
- Date : 1887
- Nom alternatifs de l'affaire : Scandale des décorations
- Résumé : Le « Scandale des décorations » n’est pas un crime au sens pénal du terme, l’affaire s’étant terminée en correctionnelle, comme une simple escroquerie. Cependant l’écho qu’il a suscité dans le pays en fait un « crime ressenti » par toute la population, contribuant à distiller la défiance des administrés à l’égard de leurs élites politiques. De plus, à la suite de cette affaire a été créé un délit spécifique : le trafic d’influence. Fin septembre 1887, un conflit né dans une maison close révèle des trafics s’y déroulant : des personnalités viennent y négocier des faveurs, en particulier l’octroi de la Légion d’Honneur. Le parlementaire Daniel Wilson, gendre du Président Jules Grévy, est à la tête de ces octrois contre finance, avec les généraux Caffarel et d’Andlau. Éclaboussé par le scandale, le président Grévy démissionne le 2 décembre 1887. En particulier une chanson l’a brocardé dans toutes les rues de France : Ah ! Quel malheur d’avoir un gendre. Condamné en correctionnelle en mars 1888, Wilson est acquitté en appel, et revient siéger à la Chambre dès novembre 1888, indifférents aux quolibets.
- Lien résumé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_des_d%C3%A9corations_de_1887
- Département : N/A
- Commune : Paris
- Adresse : 55, Rue du Faubourg Saint-Honoré
- Type : Escroquerie
- Genre : mixte
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Timbre
- Titre : Fualdès
- Origine : N/A
- Date : N/A
- Type : complainte
- Equivalences : on cite aussi 'La Rosière' comme mélodie alternative. Ou 'Le crime de la place Maubert', qui utilise Fualdès. Jean Etchepare évoque "l'air des causes célèbres".
- Voir le timbre
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Fichiers