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Présentation
- Langue : Français
- Auteur : Non renseigné
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Editeur :
- Nom : Imp. Nouvelle Lyonnaise
- Adresse : Rue Ferrandière, 32
- Commune : Lyon
- Localisation : BNF, Chansons sur des assassinats – GR FOL WZ 90
- Timbre : Que ne suis-je la fougère ?
- Nombre de couplets : 48
- Refrain : Non
- Date : 1887
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Commentaires :
5 centimes. Air : 'Tu nous quittes et tu t'en vas'.
- Lien : https://complaintes.criminocorpus.org/media/img/2019/03/04/CC0109.jpg
- Etat : intégrale
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Faits divers
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Affaire Pranzini
- Date : 1887
- Résumé : Un triple meurtre est commis à Paris, au no 17 de la rue Montaigne, le 17 mars 1887, sur les personnes de Claudine-Marie Regnault, une « courtisane » connue sous le nom de « Régine de Montille »5, quarante ans, de sa femme de chambre Annette Grémeret, trente-huit ans, et de la fille de cette dernière, Marie, âgée de douze ans. Elles ont toutes les trois été égorgées, la plus jeune des victimes étant même presque décapitée. Cette dernière a par ailleurs les doigts de la main droite coupés et présente cinq lacérations au poignet. Le mobile semble être le vol des bijoux de Mme de Montille et de 150 000 ou 200 000 francs de diamants et de valeurs. Dénoncé par une prostituée de la rue Ventomagy à Marseille, Henri Pranzini est arrêté le 21 mars au Grand-Théâtre. Pranzini se trouvait effectivement à Paris quand les meurtres ont eu lieu et il connaissait Mme de Montille, mais sa maîtresse, une certaine Antoinette Sabatier, persiste dans un premier temps à dire qu'il a passé la nuit du 17 au 18 avec elle, lui fournissant ainsi un alibi. Pranzini, alors qu'au fil que les jours passent et que l'enquête se poursuit, les charges semblent s'accumuler contre lui, et que sa maîtresse finit par reconnaître qu'il n'est pas resté tout le temps en sa compagnie la nuit où les meurtres sont supposés avoir eu lieu, se contente de nier toute implication dans ceux-ci, sans pour autant fournir d'explications claires lorsqu'il est confronté aux indices qui le font suspecter. Reconnu coupable des meurtres et condamné à la peine capitale, Henri Pranzini est guillotiné le 31 août 1887 devant la prison de la grande Roquette.
- Lien résumé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Pranzini
- Département : Paris
- Commune : Paris
- Adresse : rue Montaigne
- Type : Crime crapuleux
- Genre : homme(s)
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Timbre
- Titre : Que ne suis-je la fougère ?
- Origine : N/A
- Date : N/A
- Type : complainte
- Equivalences : Caveau n°490. Faux-timbres : 'Du sang qu'un Dieu va répandre', 'Tu nous quittes et tu t'en vas'.
- Voir le timbre
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